Benoît Foucher.
Né à St-Germain-en-Laye en France, Benoît Foucher se découvre, dès l’âge de cinq ans, une passion pour le dessin et la peinture.
Attiré par la mode, il suit, entre 1997 et 2000, une formation de stylisme/modélisme à l’atelier Chardon-Savard à Paris. Durant deux ans, il réalise des pièces uniques pour la Galerie Simone.
Il se lance alors dans les chapeaux haut de gamme en créant sa marque éponyme.
Ses créations sont distribuées notamment chez Maria Luisa, Franck et Fils ainsi qu’Onward à Paris et chez Baycrew’s au Japon.
2005 est l’année charnière, il devient professeur au sein de l’école Mod’art international. Mais le créateur ne s’arrête pas là et s’essaie aussi à l’écriture pour le site la-couture.com.
En juillet 2011, il accessoirise le défilé de Julien Fournié pour la collection haute couture F/W 2011/12.
2014, retour de la marque Benoît Foucher avec une collection A/H 2014-15 présentée chez Nouvelle Affaire à Paris.
Pour le printemps/ été 2015, le créateur nous offre une nouvelle collection en pailles finement tressées à la main, dans des tons sablés comme une invitation au voyage.
Les chapeaux Benoit Foucher comportent une dualité qui souligne fortement l’esprit de la marque, les formes traditionnelles du chapeau telles que nous les connaissons y sont revisitées.
Chaque modèle est fabriqué main, en petite série numérotée, dans des matières nobles. Dans la pure tradition, les chapeaux sont moulés sur des formes en bois.
Quant aux finitions, elles sont réalisées en cuir, sans coutures apparentes, pour un «made in France» de qualité.
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La mer avait tout envahi et avec elle, si effroyables soient-ils, les souvenirs étaient réapparus avant de mourir, fracassés sur les façades des palais détruits.
Au crépuscule de leur vie, une femme et un homme marchent dans une cité lacustre, déserte.
Dans ses flots, gronde l’insouciance perdue. Ils errent, à l’ombre du soleil, de l’été fait pour l’amour naissant.
Sans nom ni attaches, effrontément beaux sans le paraître, comme des criminels, ils retournent là où le drame du bonheur a commencé. Ils ont vingt ans, cinquante ans, mille ans, fantômes de leurs passions, laissant derrière eux la ville se disloquer en un mystérieux parfum vénéneux.
Et puis la mer s’était retirée, très loin, au-delà de l’horizon.
Durant vingt-quatre heures, cachées, à l’abri de l’horreur du déluge, ils recréent, à partir de bribes, des chapeaux au rythme de leurs lointains amours jaillissant.