LE JOUR DE LA MODE CIRCULAIRE

ЦИКЛИЧНАЯ МОДА ВО ФРАНЦИИ - LE JOUR DE LA MODE CIRCULAIRE

On parle de la mode circulaire ces jours-ci dans le Nord de la France.

Pendant que dans le sud, on fait monter des marches avec Léondaro Dicaprio défendeur de l’environnement (Insta – 31,5M abonnés), Rihanna (Insta – 12,4 M abonnés) présente à Paris sa nouvelle marque luxueuse et décontractée, pendant que le luxe est en effervescence avec paillettes et champagne, on prépare le Formule 1 à Monaco.

Le monde est merveilleusement circulaire et bien étrange.

Nous, on pose des questions à Roubaix : qui sera responsable de l’écologie de demain ? Nous tous ou nos enfants ?  L’utilisation de matières premières devrait quasiment doubler en 40 ans, exerçant une pression « deux fois plus forte qu’aujourd’hui » sur l’environnement, prévient une étude de l’OCDE.

ЦИКЛИЧНАЯ МОДА ВО ФРАНЦИИ - LE JOUR DE LA MODE CIRCULAIRELa deuxième édition des Fashion Green Days– forum de la mode circulaire, a permis de montrer les limites de l’économie linéaire dans le secteur de la mode et de l’habillement ainsi que les solutions techniques, économiques, sociétales pour appliquer les principes de l’économie circulaire dans la filière. Cela se passait à Roubaix (petite ville de 100 millions d’habitant), le Nord de de la France, le berceau de l’industrie textile française tellement touchée dans les années 80.Quel rassemblement des professionnels, des jeunes passionnés du sujet, avec le débat posé sur le développement durable. Les questions les plus importantes : qu’achète aujourd’hui le consommateur ? Comment sensibiliser les jeunes dès le plus jeune âge au choix et à l’achat de leurs vêtements ? Ou comment concilier le savoir-faire français et écologie durable ?

Une exposition « Le Revers de mon look » qui voyage et qui expose dans les lycées et collèges, pour expliquer la fabrication des vêtements aux jeunes.  Aujourd’hui il est très important pour un jeune avoir un LOOK personnel et surtout être très à la mode. Cela commence d’ailleurs à la maternelle. Mais on peut également réfléchir sur le produit en choisissant celui-ci. Qui choisit les vêtements, les parents ou l’enfant ? Et qui est responsable des achats impulsifs lors des soldes avec des prix excessivement bas ? Quel est par conséquent l’impact environnemental sur le look personnel ?

 

J’ai découvert au forum de grandes marques, qui se mêlent à des jeunes créateurs. Des deux côtés il y a des questions sur l’environnement et sur l’éthique de la mode circulaire. Mais entre Kiabi et H&M (mondialement connues et développées), il y a des marques moins notoires, mais qui sont pleines d’idées, de solutions et d’innovation et qui sont très motivées.

POVERA – recyclages des collants pour faire des accessoires,

ALTER – le travail avec les déchets des matières de Décathlon pour recréer en patchwork un vêtement, qui est le vainqueur du Prix Business des Pitch,

WISP – le tricot avec le travail des personnes en réinsertion,

CARUUS – chaussure éco, conçue et fabriquée en France,

GRANDE ECHELLE – filière de recyclage des collants, bas, mi-bas et matériaux technique.

Voici quelques exemples de ces jeunes créateurs parmi les 75 exposants.

 

2 JOURS DE CONFERENCES & D’EXPOSITIONS

Nous pouvions assister à un débat, avec plus de 60 intervenants, ayant pour thèmes :

  • Le temps d’agir– Etat des lieux et actions publiques
  • Innover dans les business model– Vendre moins, mieux, autrement
  • Innover dans la conception des produits– Ecoconception, maîtrise de la chaine de fabrication, réemploi, entretien, réparation, recyclage, upcycling
  • Agir sur le territoire– Des scénarios pour l’avenir

Des entreprises, des experts, des acteurs publics, des chercheurs, des créateurs partagent leurs solutions pour réduire les impacts environnementaux de la filière mode et habillement.

En France, la filière « mode et habillement » fait partie du patrimoine culturel. C’est aussi un secteur économique important. La région des Hauts-de-France est emblématique de l’histoire textile de la France. Depuis la révolution industrielle, avec l’essor du prêt-à-porter, des entreprises se développent, d’abord, dans la fabrication, puis dans la commercialisation, jusqu’à en faire une région leader de la distribution et de la vente par correspondance. Dans les années 80 / 90, une grande partie de la transformation des matières premières et la confection sont sous-traités dans d’autres pays du monde, en même temps que les volumes de vente augmentent et que le rythme de renouvellement des collections s’accélèrent.

Alors que le marché a reculé de plus de 15% depuis 2007. 40 % des consommateurs déclarent avoir délibérément moins dépensé pour « acheter mieux » en 2018. Selon l’IFM, nous sommes entrés dans une « phase de refondation ». Au-delà de l’impératif écologique et moral à changer l’organisation de l’industrie de la mode et de l’habillement, il y a aujourd’hui une nécessité économique. Une nouvelle mutation s’engage, que nous pouvons, que nous devons anticiper. La mode circulaire pourra accompagner cette transition et la mettre au service de la préservation du vivant.

 

 

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